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ALPAL  RANDO

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25 avril 2024

Coujan

Nous évitons la cour du château de Coujan et nous garons nos voitures sur 2 « garadous » avant le gué. Après quelques centaines de mètres sur la piste de la Safer, nous prenons des forces devant la grange aux lapins (Passe ton chemin) et attaquons la montée du jour pierreuse et rocailleuse, pour déboucher sur la garrigue de Coujan.

Surprise ! il n’y a plus de clôture électrique ni d’ânes. Nous prenons donc la grande piste qui nous amène au mazet, agrémenté d’un grand chapiteau.

Pause- café dans une clairière en bord de piste. Un paquet de plumes au sol témoigne du combat épique entre un prédateur vorace et un « pôvre » volatile !

Rassasiés nous repartons plein nord et réalisons une belle boucle (non prévue) au- dessus de la piste de la Safer au lieu-dit Taillefer.Descente habituelle Jusqu’à la barrière du château de Coujan.

Dans la cour des paons magnifiques font des roues en veux-tu en voilà.

Rando tranquille, 8 km d’après certaines : les possesseurs de GPS étant absents ce jour.

 

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24 avril 2024

AVENE

Ce dimanche matin, nous sommes dix sur le parking à Lignan. Nous nous serrons un peu dans deux voitures, et nous voilà partis par Le Bousquet d'Orb en direction d'Avène-les-Bains. A l'arrivée légers frissons, il fait quelques degrés de moins que dans la plaine.

Démarrage par une petite route longeant l'Orb et une résidence construite à l'emplacement de l'ancien hôtel des thermes. Puis nous empruntons un joli sentier en sous-bois avec quelques vallonnements, toujours le long de la rivière jusqu'à la Rode-Basse.

Aprés avoir traversé l'Orb et la route, début des hostilités. Nous attaquons par un sentier de chasseurs avec quelques déclivités ou il faudra jouer des bâtons, puis, par une longue montée plus progressive à travers une grande châtaigneraie tapissée d'une herbe rase propice aux cèpes et girolles. Pause repas un peu avant le col des Aubières, bien calés contre des châtaigniers au soleil et à l'abri du vent.

A la reprise quelques centaines de mètres nous séparent du col, ou nous accueillent de fortes rafales de vent. Nous prenons juste le temps de faire une photo de groupe et de regarder le point de vue sur le Coural bien à l'abri dans son vallon. Descente rapide par une piste jusqu'au hameau que nous traversons. Beaucoup de maisons sont restaurées et en location (louées aux curistes des Bains d'Avène).

Nous reprenons de la hauteur, d'abord par un sentier très raide, puis par une longue et progressive montée qui nous procure déjà quelques points de vue. Petite halte pour faire provision de thym en pleine fleur. Nous arrivons au point culminant de la rando, le sommet de Peyreguille à 703m.

De la table d'orientation nous pouvons découvrir vers le Nord, le sommet du Marcou et les crêtes limites entre l'Hérault et l'Aveyron ; vers l'Est et le Sud toute la longueur de l'Escandorgue du radar de l'Engayresque, jusqu'aux éoliennes du plateau de Dio ; et sous nos pieds les villages de Truscas, les Planes, Vinas et St-Barthelemy. En redescendant autre point de vue plongeant à 350m en dessous, sur le village d'Avène et la station des Bains d'Avène.

La descente se poursuit par un sentier très raide encombré de rochers, puis par une piste forestière, et nous accédons à un dernier belvédère dominant Avène.

Une halte au bar-restaurant du village est grandement appréciée, puis nous rentrons  par le « chemin des curistes », voie piétonne aménagée entre le village et la station thermale ou nous retrouvons les véhicules.   

   

    

Résumé historique de la Station Thermale

    

1736, le Marquis de Rocozels seigneur d'Avène, met en quarantaine dans un champs un cheval atteint d'une maladie de peau, Quelques temps aprés, le cheval s'étant vautré dans une mare, a perdu toute trace de maladie,

1743, création de la station thermale, Construction de bassins en plein air,

1810, engouement pour les stations thermale au début du 19° La réputation d'Avène est solidement établie, NAPOLEON 1er vient se faire soigner des affections dermatologiques.

1874, la source minérale Saint Odile est déclarée d'utilité publique. Aménagement de la station, construction des Thermes et d'un Hôtel,

1914, la Première Guerre met un terme à l'activité. Toutes les tentatives de reprises sont soldées par des échecs. Procés entre les différents héritiers, prétentions pour vente exagérées.

1975, le Groupe Laboratoires PIERRE FABRE rachète la source.

1977, Réouverture d'un établissement thermal. Construction de l'usine de produits cosmétiques. Création de la marque AVENE,

2003, aprés plusieurs agrandissements, Usine 17.000m2, 200 employés

2004, doublement de la capacité des Thermes, de 350 curistes/an en 1990, à 2800 à nos jours,

 

24 avril 2024

REALS

Pech de l'Homme

Départ de la base de Réals, sur l’aire de pique-nique, le parking de la voie verte est fermé. Aucun problème pour garer nos voitures.

Il reste à traverser la route pour attaquer notre rando. On a un peu de mal à reconnaitre le départ du petit sentier qui va nous hisser en haut du Pech de l’homme. Les engins de chantier sont passés par là pour renouveler les pylônes et ont modifiés un peu l’environnement. Après consultation des GPS nous sommes bien sur la trace, nous continuons pour retrouver l’ancien tracé.

On attaque la montée du Pech de l’homme, par de petits sentiers, un peu ravinés. Vue sur la base de Réals et plus haut sur le domaine La Bousquette avec en arrière- plan l’éternelle femme allongée. C’est un environnement de pinèdes et de garrigue, riche en thym fleuri. A cet endroit le sol est sec.

Plus loin ce ne sera pas le cas, le petit ruisseau qui a fait son lit dans le sentier est toujours là, mais nous arrivons à tenir nos chaussures au sec. Nous débouchons sur le domaine de Cazal Viel. Le mandarinier est tout en fleur, le citronnier est abondamment pourvu de citrons. La présence d’un ouvrier du domaine empêche Michèle d’en faire provision aujourd’hui.

A nous maintenant les grandes pistes, un peu monotones, le champignon monte toujours la garde sur le bord du chemin.

A la hauteur du Pech de Sévignac, nous attaquons la descente, dans les rochers, avant de traverser le ruisseau de l’Estagnol toujours à sec et déboucher sur la voie verte, sur l’ancienne voie ferrée, nous passons devant les vestiges d’une ancienne guiguette et le pont de Réals se révèle à nous. Plus que quelques mètres, à mon avis les plus longs, pour rejoindre nos voitures.

 

12 avril 2024

CESSENON- Mardi Après- midi

12 au départ de Lignan ,  Gilbert est partant et Laurence aussi.

8km facile annoncés..

Nous démarrons à gauche après le pont route de Roquebrun...a la sortie de Cessenon. Pierre Mestre nous accompagne pour bien nous montrer cette balade entre vignes ..et plus loin la foret d Eucalyptus,  nous sommes en dessous .Sur les souches  on compte déjà les raisins..une dizaine...par souche.. entre les rangées les feveroles( engrais vert) sont presque en fleurs?..Le paysage est bien coloré.. lys sauvages, genêts...après environ 1km500 nous traversons un gué ça va pas besoin d enlever le pantalon. Nous faisons une belle boucle de 7km700. Nous bifurquons sur la route de la Maurerie...à gauche et coupons en longeant la route de Prades par les terres.

Quand nous apercevons le Domaine de la Mouline et son coq très fièr de nous faire un beau cocorico. Quelques chèvres noires, nous accompagnent. Les voitures sont en vue. Performance réussie...Pas de douleurs pour Laurence. Bravo aussi a la petite fille de Martine.. qui a trouve la plus grosse asperge..

..tous content car quelques asperges cueillis, feront le souper ...du thym en fleurs sera replanté...16h50 sommes à Lignan..

 

10 avril 2024

dimanche 7 avril Saint Saturnin de Lucian

Le Roc des 2 vierges et le canyon du diable

En ce dimanche matin et sous un ciel couvert, nous nous retrouvons à 12 sur le parking d'Intermarché. Trois voitures filent donc vers l'A 75 pour regagner Saint Saturnin de Lucian, point de départ de notre randonnée. Petite halte au rond-point de Castelnau pour embarquer Bernard et nous peinons à trouver un parking libre sur la place du village très fréquentée. Une fois les voitures calées, nous traversons le joli village en contournant l'église et en empruntant une petite ruelle puis sentier qui grimpe jusqu'au château d'eau puis jusqu'à un embranchement avec un joli banc décoré: nous sommes sur le sentier des poètes et plusieurs panneaux en occitan font une ode à la nature!

Par un sentier traversant la combe en face, nous atteignons la piste de Saint Guiraud que nous suivons par la droite; nous surplombons la vallée de l'Hérault et tout autour la garrigue se pare de gros massifs de mufliers d'un rose vif.

Première halte à l'abri du vent marin un peu frisquet pour notre traditionnelle pause- café puis, marchant en crête, nous apercevons côté nord les premières ravines rouge sang du canyon; au carrefour suivant, nous grimpons par un sentier sous les chênes verts vers le bois des Félibres; il reste encore des asperges et chacun m'aide à constituer un bouquet finalement conséquent..

Après avoir doublé le parking d'accès au Roc des Deux Vierges, nous suivons le sentier d'interprétation qui grimpe au sommet. Nous profitons de la vue à 360 degrés, visitons la petite chapelle puis nous nous calons autour de la grande table de pique-nique sous les chênes pour attaquer notre casse-croûte, il y en a même qui sortent la nappe blanche!

Le retour se fait derrière le Roc côté nord par une ravine assez raide et bien défoncée, nous devons faire très attention puis le sentier se planifie au milieu d'une végétation plus luxuriante où pointent les grandes hampes florales des asphodèles!

Nous suivons un instant la route D144 puis bifurquons vers le fameux canyon aux ruffes rouges foncées voire violines; Emile nous fait un petit topo géologique et , en suivant le ruisseau principal d'Agaras, nous contemplons les hautes falaises et la petite cascade au milieu du cirque : c'est un choc visuel pour ceux qui découvrent ce paysage et même pour les connaisseurs; De belles dalles couleur verdâtre nous attirent et je craque donc pour en ramener une belle d'abord portée à main nue puis calée dans mon sac, ça leste bien ...Emile sympa m'en porte une autre à bout de bras..merci Emile!

 

Petite remontée jusqu'au col côté sud, les jambes commencent à souffrir! Nous retrouvons enfin la piste de Saint Guiraud du matin et regagnons le village par le même sentier à travers la combe. Nous en avons pris plein les yeux malgré  le temps couvert et tous se promettent d'y revenir ! A 16h, nous retrouvons nos carrosses pour rentrer sur Lignan via une petite halte à Castelnau pour ramener Bernard et...boire un coup proposé par Marie Claude!  

Marie Christine

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8 avril 2024

Séjour au Mas de La Barque

Première rando du séjour  mercredi 3:

Le tumulus de l’Elzières

Départ avec 4 voitures de Lignan et direction Le Mas de La Barque

Nous avions prévu un arrêt à Malenches, pour une première rando. Ce devait être un jeu d’enfant, c’était sans compter sur l’éboulement du pont de Chamborigaud. Mais un fléchage fantaisiste de la déviation mise en place, nous y a, tout de même conduit. Donc demi-tour jusqu’à Porte, pour prendre la bonne route. Nous avons perdu 30 minutes, mais qu’est-ce 30 minutes sur 4 jours? Arrivés à Malenches, nous mangeons au pied du départ de la rando. Une large piste dans la forêt domaniale de l’Homol, nous permet de nous dégourdir les jambes et échauffer nos mollets endoloris par le trajet en voiture. Nous avons tout loisir de profiter de la vue des prairies, des cerisiers et merisiers en fleurs.

Profitons- en, avant la montée un peu raide d’un petit rampaillou, puis d’une montée régulière jusqu’au tumulus au milieu de la forêt.

La montée a été raide, la descente bien davantage, par une sente dans la forêt. Tout va bien, à peine quelques glissades.

Au hameau du Péral nous retrouvons la piste et le propriétaire des lieux, qui nous relate la restauration des bâtiments.

Voilà l'aquarelle réalisée par Fabienne

Le temps est quelque peu menaçant, nous pressons le pas, tout en admirant les maisons de Mallenches.

Nos voitures sont bientôt en vue, il est 17 heures, le temps de reprendre les voitures pour rejoindre le Mas de La Barque, après s’être arrêtés, au col du Pré de La Dame, pour plonger le regard vers la vallée. Nous avons l’impression d’avoir changé de lieu, le vent, la neige, le brouillard, mais un magnifique arc-en ciel. On ne s’attardera pas. Nous sommes pressés d’arriver à l’Auberge et de nous y installer.

Martine

Pour les autres rando J’ai délégué : Michèle pour le jeudi( Gourdouze, Concoules) Fabienne pour Vendredi ( Mas Camargue) et Danièle pour samedi (Pic de Cassini). A suivre !

 

 

Le Mas De La Barque ce jeudi 04/04/2024

T° au départ : 4°. /. T° en journée 11°

Notre rando : CONCOULES? Drôle de destination lorsqu’on quitte le Mas de la Barque.

Parcours prévu Entre 14 et 15 KM

Heure de départ 8H1/2

Après un copieux et délicieux petit déjeuner, préparé par nos jeunes et beaux aubergistes, nous voilà tous prêts : encagoulés, encapuchonnés, enchapeautés, et bien chaussés pour cette journée ensoleillée qui va nous réserver de belles surprises. Le temps est serein et clair, pas de pluie annoncée. Nous nous engageons sur une piste forestière couverte de neige qui longe le bois « le Dentau de la Quartalade ».  Nous la foulons avec un plaisir d’enfant (bon signe, le groupe est heureux).

Notre première halte se fait devant un rocher en forme...de barque !...la nature est facétieuse... et là Jean nous donne quelques explications sur le lieu-dit : « mas de la barque ».

 Nous poursuivons notre piste. L’eau coule partout, et les talus se parent de perce-neiges et de petits crocus bleus, c’est aussi le réveil des oiseaux, la nature est belle.

Nous atteignons le « Col du Pré de la Dame ». C’est un carrefour de pistes qui va nous faire réfléchir et discuter ... mais au préalable : Pause-café ! timbales et mazagran sortent des sacs tandis qu’Alain nous raconte quelques blagues auxquelles Fabienne prête toujours une oreille attentive... mais elle n’est pas la seule !

Après un départ controversé, nous revenons sur nos pas, pour prendre un sentier balisé à la recherche du GR68. La lande est splendide, les rochers impressionnants et les herbes sont gorgées d’eau.

Nous atteignons un sentier plus sec et entamons une descente vers la « Jasse d’Olibou » ou nous retrouvons le GR68. Tout se passe bien, les bavardages se poursuivent entre rochers, perce-neiges et haltes successives, tellement les paysages des montagnes sont exceptionnels. De vraies estampes japonaises, avec des dégradés de bleu, de gris, de blanc ! à donner des envies aux peintres du groupe. Ce sont des instants magiques. Nous retrouvons le GR 68 juste avant la Jasse de L’Olibou. Nous allons suivre une courbe de niveau jusqu’à la Gourdouze.

Mais plus loin ... que diable !??!!...nous n’avons pas d’autre solution que celle de traverser un torrent. !!! Et Martine le confirme : La trace est là-bas, après le passage du gué... Mais où est donc le gué ? ...Les uns « remontent vers l’amont », d’autres « descendent vers l’aval ». Mais où peut-on passer pour franchir cet obstacle tumultueux et bruyant ? Et puis, une téméraire - Marie- traverse au passage le moins profond et où les eaux paraissent plus calmes... La voilà de l’autre côté, qui va qui vient, et nous encourage. Si elle l’a fait, pourquoi pas nous ? Martine envoie le signal : Tout le monde à l’eau ! Et nous voilà tous à nous déchausser, nous dé-pantalonner au milieu des rires et des questionnements (silencieux... vais-je y arriver ?) Les hommes du groupe, (Alain, Jean, Claude, Jean-Luc ) après conciliabules, se répartissent sur la traversée du torrent et nous aident tour à tour en tendant la main ou le bâton de marche, pour franchir les eaux glaciales de la fonte des neiges. Ce moment restera longtemps dans nos mémoires ! personne n’est tombé bien qu’on soit dans le secteur Concoules !!!! ! Merci à nos valeureux chevaliers servants. Toutefois, notre bon samaritain Alain, s’inquiète de savoir s’il n’y a pas de lèvres gercées, ou d’orteils gelés... et se promet de faire un concours pour découvrir les plus belles jambes, les plus belles cuisses et les plus belles petites culottes. (Mesdames, si tel est le cas, nous exigerons des médailles !! )

Enfin, tous rhabillés, nous décidons de faire la pause repas à la Jasse de Lourenssou. Elle est toute proche. Installés sur les rochers au soleil nous reprenons des forces.

Gourdouze 

En repartant nous aurons quelques ruisseaux et ruisselets à franchir. Nous laissons le GR68, et partons sur une courbe de niveau très boisée, très pentue. En contre bas le ruisseau de Pudissine. Entre rochers moussus et futaies de bouleau nous atteignons la grande forêt. Notre prudence et notre entrainement nous permet de franchir tous les ruisselets qui descendent la pente vers le ruisseau en contre bas qui réceptionne les eaux de la fonte des neiges.

Mais voilà, un nouvel obstacle : Pour atteindre le grand pâturage et le cœur de la Grande Forêt proche de notre arrivée, nous devons passer une clôture en barbelés. Martine confirme : la trace est de l’autre côté du barbelé. Donc Alain et Jean déterrent deux pieux, les soulèvent, et chacun doit passer sous les barbelés. Claude a réussi la meilleure façon de le franchir ... mieux que les commandos ! Ouf... pas une déchirure ! nous sommes vraiment forts !

Nous suivons le bord du pâturage, en pataugeant entre touffes herbacées et ruisselets. Nous marchons ensuite dans la forêt sur la piste très enneigée. La fatigue est là et nous sommes moins joyeux que ce matin quand nos premiers pas ont foulés la neige. Nous avons d’ailleurs quelques chutes mémorables ! sans mal.

Nous sommes fourbus et fortement trempés : chaussures, chaussettes, sont allégrement retirés à notre arrivée, sur la terrasse de l’auberge !!

Heures inoubliables faites de joie, d’émotions. A l’heure de l’apéro cette journée sera joyeusement remémorée. Chacun y va de son souvenir dans de joyeux commentaires.

Michèle

à suivre!....

 

Vendredi: Mas Camargue
Nous quittons l'auberge vers 9h15 sous un épais brouillard et une température hivernale, en direction du pont du Tarn. Sur le chemin encore un peu de neige!

A l'entrée du petit hameau de Bellecoste une ancienne évacuation d'évier attire l'attention d'une partie du groupe..
La pose- café se fait à l'abri du vent dans la cour d'une maison traditionnelle lozérienne . Notre accompagnateur Canin " Gordo "(le chien de l'auberge) donne le signal du départ...

11h mauvaise surprise le passage à gué est submergé par un fort courant...pas question pour nous de traverser en petite tenue comme hier!!! Impossible de rejoindre le pont du Tarn!! Nous décidons donc de faire demi-tour et changeons d'itinéraire en direction du mas Camargue.

Le brouillard s'estompe peu à peu et nous devinons au loin l'imposant bâtiment.
11h30 arrivée au mas, site de taille et de facture exceptionnelle, mentionné dès le 15ème siècle. Les bâtiments actuels datent du 19ème. Visite d'un moulin à huile et à grain.

Un second moulin avait une tout autre fonction, avec une alimentation en eau "par- dessus" entraînant une plus grande roue à aube verticale offrant ainsi plus de puissance. L’utilisation de l’énergie produite se faisant à l'extérieur, une longue courroie entraînait le moteur d’une batteuse pour séparer les grains des épis.
Au- dessus, un superbe bassin de rétention alimentait en eau tous les bâtiments.

12h30 le ciel couvert et le vent toujours présent, nous prenons notre pique-nique à l'abri dans la cour centrale.

13h15 retour à une cadence plus rapide vers le mas de la Barque où douches et jeux de société nous ferons patienter jusqu'à l'apéro et au repas du soir.... 

Fabienne. A suivre...
 

Samedi  6 avril

9heures…suite au petit déjeuner et la libération de nos chambres nous stationnons face à nos véhicules respectifs pour y ranger nos bagages.

Le soleil brille…le ciel est d’un magnifique bleu…un petit vent frisquet nous invite au mouvement plutôt qu’au stationnement. Après les aléas climatiques et les péripéties des jours précédents…ce franc soleil est réconfortant….même si nous sommes bien couvert !!!!

Le PIC DE CASSINI nous attend pour cette dernière matinée.

Quelques interrogations fusent….rando. facile ?...encore de la neige.. ? des gués à traverser…. ??????? Seule déduction possible et évidente : pic =position dominante..donc nous allons ….monter !!!!!

Un petit coup d’œil sur la carte nous renseigne : altitude de départ : 1461 m….d’arrivée 1681…..nous allons traverser les bois de Bellecoste et après le col de l’aigle celui de Malpertus, peu de passage à découvert sauf les quelques centaines de mètres qui nous séparent du sommet….donc sûrement de la neige….encore !!!!!

Tournant le dos au Mas de la Barque nous démarrons par une petite montée cimentée bien dégagée qui nous amène au pied d’une large piste (sûrement de ski)…complètement enneigée…depuis plusieurs jours…..de la neige plus ou moins tassée…plus ou moins fondante…avec des différences d’épaisseur entre le centre et les bords du chemin….donc marche malcommode, les pieds s’enfoncent plus ou moins ; le déséquilibre quasi constant. En file indienne ; chacun surveille ses pieds, en essayant de mettre ses pas dans les pas du précédent…. Les seuls coups d’œil qui sont accordés à la splendide haie de sapins Normann…sont pour détecter des plages de sol sans neige…..

Nous arrivons après montées puis descentes jusqu’au col de l’Aigle ; nous y stationnons à l’abri du vent pour l’habituel café. Quelques un(e)s s’égaillent sur le sentier à droite pour admirer la vue…éventuellement pour soulager un besoin naturel .

 Nous n’allons pas vers le chalet de l’Aigle ; nous continuons à travers le bois de Malpertus (et je commence à avoir mal partout……)

Enfin…le sommet est en vue et nous traversons un chaos de gros blocs de granite…sans neige…ouf…..nous grimpons jusqu’au sommet…

Nicole y fixe un petit plumet végétal en guise ….et nous prenons le temps d’admirer le paysage ; presque à 360°.

Les avis sont partagés quant aux  sommets que nous devinons dans la brume au loin. Des fléchages métalliques mettent tous le monde d’accord….les Alpes ; la direction du Mont Blanc et autres sommets remarquables seraient possiblement visibles…..dommage on reste sur des suppositions…..

Mais pas sur notre faim car vue l’heure nous cherchons des places à l’abri pour attaquer  notre casse croûte.

Apres le petit café ou autre boisson chaude ; nous entamons la descente …par le même chemin et les mêmes conditions…..mais toujours dans la bonne humeur….et l’enthousiasme.

Danièle

Conclusion: en ce qui me concerne malgré les aléas climatiques et les difficultés du terrain: Formidable séjour, groupe très agréable, accueil chaleureux de nos hôtes qui nous ont "coucounés", cuisine et panier repas digne d'un restaurant gastronomique. Merci à Fabienne et Jean de nous avoir organisé ce séjour. Merci à tous les contributeurs de ce message pour leurs photos.

Pour les autres participants , vous pouvez faire vos commentaires. 

2 avril 2024

NISSAN

LES COLLINES DE NISSAN

Départ des moulins de Nissan. Pas nombreux aujourd’hui. Peut- être les suites du week-end de Pâques, d’autres se réservent pour le séjour au Mas de La Barque.

Aujourd’hui nous ne nous attardons pas sur les moulins, Marie nous proposent de nous promener à travers les Pechs qui surplombent le village de Nissan. Certains nous sont connus, d’autres on découvre.

Nous n’arrêterons pas de monter et descendre, dans de tout petits chemins au milieu des pinèdes. Enfin par endroit ce qu’il en reste. Le Pech sous les moulins est complètement brûlé, la pinède a totalement disparue ! quel spectacle de désolation !

 

L’autre versant est lui préservé. C’est donc avec plaisir que nous arpentons le Pech de Grange, le Pech Pounchat, la plaine de Marignan.  En bas du Pech Pounchat , on se fait attaquer par les moustiques , les étangs ne sont pas loin !

Au niveau du Roc Caila, on prend la piste pour redescendre dans la plaine de Marignan par un petit chemin et après avoir couper la route, nous remontons en direction des moulins et rejoindre nos voitures.  

Temps superbe toute la matinée. Compte rendu fait un peu à l’arraché.   

29 mars 2024

FAUGERES

les Mates Basses

Départ du parking du caveau Vilavigne

Moins nombreux que d’habitude, mais il y aura suffisamment d’accompagnateurs pour Robert, Enzo et Sandrine qui reprend aujourd’hui.

Nous ignorons le site proprement-dit, nous l’explorerons au retour.  Le départ du petit sentier a été bien élargi, afin de pouvoir y installer l’œuvre de Jean Denant ! ça aussi ce sera pour la fin. Nous continuons le sentier au milieu d’une végétation dense de chênes verts et d’arbousiers. Sur notre gauche une Carabelle maintenant bien dégagée, premier témoin du patrimoine bâti du lieu.

Nous continuons en sous- bois jusqu’à l’embranchement du sentier venant de la Combe au Bois, qui sera notre retour vers le site.

Direction les antennes de l’Estelier, à partir de là ça grimpe. La garrigue est magnifique, de la coronille, des cystes, et des asphodèles. Le groupe s’étire, l’arrière garde essaie de déterrer des asphodèles, quand elle arrive, l’avant-garde a déjà mis le couvert.

Le temps dégagé, nous permet de voir, au loin le Mont Saint Loup d’Agde, le pic du Vissou et la plaine plus près de nous. Les entêtés s’obstinent à déterrer des asphodèles, peine perdue, elles vont se contenter de leurs fleurs.

Après une large pause au sommet nous prenons la descente par une large piste, c’est ce qu’il fallait, après tous ces chemins empierrés ! Donc nous reprenons la position latérale, 2, 3 et même plus, de front. Profitons-en ça ne durera pas !

Au niveau du Paussadou, nous abandonnons le réseau vert. Nous sommes descendus le long de la Combe Du Bois, donc il va falloir maintenant nous hisser à son sommet, c’est raide et plein de cailloux. La grimpette se termine après trois fausses alertes et nous reprenons le sentier pris à l’aller jusqu’au site des Mates Basses.

Nous y entrons par derrière à travers la forêt et partons fouiller le site. Nous commençons par deux carabelles de grandes tailles (ne faisant pas encore partie du sentier d’interprétation). C’est ainsi que l’on appelle ces constructions sur Faugères. Une particulièrement originale pour le coin, de très grande taille et carrée.

Reste à franchir le mur qui nous sépare du site aménagé, par le parc régional du Languedoc et entretenu par l’association de la pierre sèche. Ci-joint le lien pour en savoir plus sur cette association, s’il y en a encore qui ne la connait pas ! L’association de la pierre sèche en lodévois :(pierrevie.com)

Nous ne nous attarderons pas sur le sentier d'interprétation et irons directement admirer l'oeuvre de Jean Denant

Article de Midi Libre :

Jean Denant, le créateur sétois, a présenté son œuvre magistrale de 3 mètres sur 7 ! Ce grand paravent aux huit faces réfléchissantes en inox poli célèbre les murs traditionnels en pierres sèches : le mur qui sépare ; le mur qui protège ; le mur territoire. Ce paravent est troué pour "sublimer le paysage, l’ocre de la terre, l’ombre, la lumière et les couleurs saisonnales. La trouée représente la parcelle cadastrale du site des Mates basses", explique l’artiste. En plus de jouer sur les mots avec les Mattes basses, le titre À Voix basse exprime "la posture humble de l’artiste au service de la beauté naturelle du site".

 

Reste à admirer, une œuvre peut-être plus modeste, mais qui témoigne de l’engagement des membres de l’association « Pierres Sèches et de ses Fourmis » à ce site. Un magnifique soleil réalisé par Roland une des fourmis de l’association.

Dernière petite montée pour rejoindre nos voitures et en levant la tête nous pouvons voir le chemin parcouru, avec un temps qui était de la partie. Bravo à Sandrine qui a confirmé pour sa reprise, sur un parcours, pas simple pour des non- voyants.

 

27 mars 2024

PÉGAIROLLES-DE-BUÈGES

Le Monthaut

 

Sur le parking à Lignan, nous sommes plus nombreux que les candidatures annoncées et c'est tant mieux. Dix marcheurs sont au rendez-vous dans la fraîcheur matinale qui en surprend plus d'un après cette période printanière. Au passage à Castelnau, Bernard saute dans une voiture et nous voilà onze à rouler sur l'A75. Pour nous changer de l'autoroute, j'ai choisi de rejoindre notre destination par la petite route pittoresque qui démarre en épingle avant d'atteindre Arboras. Malgré son étroitesse et l'état moyen du revêtement, c'est une route départementale (RD 122). Bien que les paysages traversés soient magnifiques, certains l'ont trouvée un peu longue et sinueuse, du coup comme dit l'autre nous retournerons ce soir par Causse-de-la-Selle.

Depuis le parking de la source, la chaussée asphaltée ne dure pas et il faut grimper dans le sentier balisé de jaune à travers les chênes verts. Les lacets commencent à nous lasser quand nous arrivons à un carrefour pour quitter par la droite le balisage du PR. Nous en profitons pour faire la pause-café et récupérer un peu.

À travers bois, nous avons un peu de répit grâce à une déclivité raisonnable mais cela ne dure pas et  les courbes de niveau sont avalées jusqu'au roc des Aucelous (575 m) au relief dolomitique dans une forêt de pins de Salzmann. On a l'impression d'avoir atteint le sommet mais après avoir contourné le rocher, on aperçoit le Monthaut (656 m) que nous projetons d'atteindre avant la pause-repas.

 Certains passages en surplomb dans les lapiaz nous donnent quelques émotions et nous arrivons au sommet balayé par le vent du Nord devant un tapis de petites jonquilles. Le Monthaut porte bien son nom : d'un côté, on admire la Serrane, de l'autre la vallée de l'Hérault et plus loin le Pic Saint-Loup et l'Hortus et aussi la mer malgré le temps nuageux. Nous trouvons un coin abrité au milieu des fleurs avec des sièges en calcaire : endroit idéal pour casser la croûte.

Rassasiés, nous repartons à l'horizontale pour quelques centaines de mètres et nous nous trouvons sur un rocher plat avec deux gros cairns, face au vide. Le temps de réfléchir sur la suite du parcours, nous voyons surgir à nos pieds trois randonneurs qui prennent pied sur la dalle rocheuse. Il va donc falloir descendre par là. Avec d'infinies précautions, nous entamons la désescalade de la falaise. Nous franchissons ce passage scabreux sans dommage physique et reprenons nos esprits dans les sous-bois en descente.

 Quelques morilles pointent leur cônes au bord du chemin. À présent, nous avons rejoint le PR qui longe le ruisseau (à sec!) de Font Basse. Sur proposition de Didier, nous montons visiter le pittoresque village de Pégairolles (56 habitants) par un chemin caladé. Il nous reste à redescendre pour fermer la boucle.

La source de la Buèges est le dernier lieu visité de la journée : bien que le niveau du plan d'eau soit plutôt bas, cet endroit est toujours aussi agréable avec le chant des grenouilles en bruit de fond.

Après cette journée riche en émotions, il est temps de prendre la route car il est déjà tard.

21 mars 2024

MURVIEL

Les Pigeonniers:  Seulement deux au programme

Départ de l’aire de camping à la sortie de Murviel. Pas de problème pour garer nos voitures. Le temps est de la partie, et les participants nombreux.

Le Rieutord est complètement à sec, nous le franchissons sans problème, ce qui n’a pas été toujours le cas.

Nous arrivons assez vite en vue du premier pigeonnier, celui d’Yvernes du nom de l’ancien propriétaire et actuellement propriété de la mairie de Murviel.

Les pigeonniers-tours constituent l’une des originalités de la commune. On peut en trouver en rase campagne mais aussi dans certains domaines. Les Canudelles, Yvernès, Pech de Sérignan, Bramefan, le Ministre, Mas Maury, les Carratiers.

D'abord utilitaire cette construction était également un symbole de réussite sociale. Sous l’ancien régime, seul les seigneurs et les Communautés religieuses pouvaient élever ces volatiles, qui leur servaient de subsistance, donnaient des œufs et de la fiente (excellent engrais). La possession d’un pigeonnier était réglementée par des conventions locales passées avec le seigneur ou le bailli. Le nombre de nichoirs ou boulins dépendaient de la surface de la propriété soit : un nid (2 pigeons) pour ½ hectare. Le 4 avril 1889, le préfet ordonna la fermeture des pigeonniers dans le Biterrois. Les pigeons faisaient de gros dégâts dans les cultures.

A Yvernès, la tour du pigeonnier était incluse dans une métairie composée d’une cour fermée, d’un habitat, d’un four à pain, d’une forge, d’une écurie, d’un grenier à olives, d’une aire, d’une bergerie, d’une souille à cochons, d’un poulailler, d’une basse-cour, d’enclos à bétails, d’un puits, d’un jardin et de bois. La ferme possédait des meurtrières à vocation défensive. Tous les abords de la métairie étaient protégés car très faciles d’accès. Il ne reste presque rien de la cour intérieure, seuls subsistent le pigeonnier, l’habitat, le four, le puits, et les fondations de la grange et de la bergerie. En haut, au niveau du toit, six pierres dépassent (repères pour les pigeons en vol). Ces détails on les trouve sur des pancartes explicatives apposées sur le lieu offrant malgré tout une belle vue sur le village de Murviel !

Maintenant un petit aller-retour pour voir celui du Pech de Sérignan      

Le Pigeonnier du Pech de Sérignan

C’est celui que l’on aperçoit depuis la route de Réals. Nous pouvons y entrer et voir l’intérieur. On peut ainsi apprécier les caractéristiques architecturales. Comme, presque tous les pigeonniers il est adossé à un corps de ferme. Les boulins ou nichoirs sont bien visibles.

 

A travers vignes qui ont bien démarrées, on se dirige vers le hameau du Ministre, nous devons contourner la propriété pour atteindre le Pech Estève et c’est à l’ombre d’une pinède que nous ferons la pause-café.

Le groupe s’étire, l’appel des asperges est trop fort pour résister, nombreux sont ceux qui repartiront avec une belle botte. Tout le monde prend bien le raccourci après le gros amandier, pour éviter le goudron de la piste qui mène au hameau de Veyran.

Nous passons à proximité du Mas de La Gosse, le vélo a disparu, il faut dire que Michèle l’avait pratiquement descellé de son socle autrefois. J’ai retrouvé la photo je vous la montre. L’âne de Maryse est toujours fidèle et vient nous voir.

Nous refranchissons une seconde fois Le Rieutord, toujours à sec. Un écobuage mal maîtrisé gâche notre plaisir. L’odeur et les fumerolles encore visibles nous indiquent que c’est récent. On préférait l’odeur du thym déjà fleuri.

Murviel est à nouveau en vue, nous regagnons nos voitures. Belle journée, presque trop chaude ! Oui je sais nous sommes, depuis hier, au printemps !

 

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