AIGUES VIVES
La voie romaine
Tout d’abord : bienvenue à Marie Scio, qui faisait aujourd’hui un essai.
Cette route antique reliait Béziers à Cahors et portait le nom
de “Draye” au niveau d’Aigues-Vives, témoignage d’une fréquentation
par les transhumants.
Nous allons mettre nos pas dans ceux des romains.
Nous attaquons le parcours, par le sentier de la Bouissonade. La montée est raide, le sentier bien marqué entre chênes et arbousiers. Les cystes sont nombreux, mais il va falloir attendre un peu, pour les voir en fleurs. En haut nous ferons une pause. Nous rejoignons un autre sentier qui arrive de l’Entrébuc, nous l’ignorons et allons prendre la voie romaine aux ornières encore bien visibles, pour redescendre.
La descente n’est pas toujours facile, les dalles et divers cailloux sont glissants, attention où nous mettons les pieds !
On s’arrête pour admirer le paysage. Du Mont Liausson à la chaîne des Pyrénées toute enneigée, Autignac Le bois de l’Estelier etc…
On rejoint une large piste et de là on n’avait plus qu’à se laisser glisser jusqu’aux voitures.
Mais…. Je reconnais le départ d’un petit sentier que nous avions, jadis, emprunté avec Alain pour éviter la piste. Après concertation, nous décidons de le tenter.
La première partie, consistant en une descente de la combe jusqu’au ruisseau se passe bien. Le chemin bien qu’étroit est bien visible. Arrivé au ruisseau la suite du parcours se corse.
On ne voit pas le départ du sentier, de l’autre côté du ruisseau, qui devait nous permettre de remonter la combe. Des points orange sur les châtaigniers ressemblent à des jalons qui suivent le tracé du ruisseau. Après consultation de la carte je m’aperçois que nous allons revenir globalement à notre point de départ. Je laisse le groupe et redescend le ruisseau pour trouver ce fameux sentier. Je le trouve ! mais quand je prends le téléphone pour prévenir le groupe : pas de réseau. Donc demi- tour. Nous allons continuer à suivre les points orange. Puis on coupe dans la forêt pour remonter en direction de la piste. L’environnement est hostile, nous devons crapahuter au milieu des branches et ça grimpe sec. Nous débouchons finalement sur la piste à 2m de notre point de départ. Tout le monde content malgré tout de ce contre- temps. Heureux d’avoir fait les sangliers dans la forêt, avec un temps magnifique. Mais là, nous allons suivre cette fameuse piste que nous avions voulu éviter.
Nous avons rejoint les voitures, après 11km et presque 600m de dénivelé et: Marie, très contente malgré tout, confirme l’essai.
Photos de Marie, Michèle et Martine
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