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ALPAL  RANDO
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9 mai 2024

Dimanche Arboras

La grotte des Fées.

Nous voilà une nouvelle fois rassemblés devant la salle de sport de Lignan pour aller profiter de notre belle nature héraultaise en ce début du mois de mai. Un petit incident dû à la modernité des voitures sans clef de contact nous partage en deux contingents : avec l'aide d'Alain, il s'agit d'aller récupérer un bout de plastique que Didier a égaré et sans lequel sa berline refuse d'avancer.

De son côté, le reste de la troupe cingle sur l'A75 sans oublier d'embarquer Bernard à Castelnau.

Chacun par son trajet, nous nous retrouvons au col de Cocalières sur la RD 122 que nous avons déjà empruntée en février pour rejoindre Pégairolles-de-Buèges et le mémorable Monthaut.

La boucle commence en descente vers une combe ; en passant devant une bergerie, on entend les sonnailles tintinnabuler : les chèvres (ou les brebis?) doivent être impatientes de sortir. À présent, nous montons par un sentier qui flirte avec le ruisseau du Joncas et même si on se mouille un peu les semelles, on est heureux de voir enfin de l'eau couler dans les collines.

La pause café coïncide avec le sentier d'accès à la grotte marqué par deux cairns et un point de peinture. Grâce à quelques torches, chacun apprécie l'esthétique des concrétions mais déplore en même temps que nombre de stalactites soient brisées, sans doute par vandalisme.

Au sortir du ruisseau, nous atteignons une piste parfois bétonnée qui offre une belle vue sur la combe Méjanne et le mont Saint-Baudille flanqué de son immense antenne rouge et blanche.

 

C'est l'heure du repas et faute de mieux (Didier est allé vérifier plus haut), nous décidons de pique-niquer au bord du chemin, voire sur le chemin. Mais plusieurs manquent à l'appel et nous ne voyons personne arriver : Alain nous informe par téléphone que Claude ne se sent pas bien : il finit par nous rejoindre dans un état inquiétant. Progressivement, en prenant des aliments sucrés, il reprend du poil de la bête mais on peut dire qu'il nous a fait une belle frayeur.

Rassurés et rassasiés, nous montons vers le Joncas par un sentier interdit aux engins motorisés. Par le lieu dit la Croix de Fer, nous traversons un peu de la forêt domaniale de Saint-Guilhem pour rallier le GR 653 répertorié chemin de  Saint-Jacques. Une fois franchi le Pioch Canis, nous contournons l'enclos néolithique avant de redescendre vers la combe de ce matin pour rejoindre les voitures par une dernière montée. Sur le chemin du retour, une halte à Castelnau nous permet de nous rafraîchir et de saluer Marie-Claude qui préfère ménager ses guibolles quand elle sait qu'il va y avoir de la dénivelée !

J'ai oublié de dire que nous étions vingt randonneurs et que nous avons eu le plaisir de faire la connaissance de Françoise, la grande petite sœur de Martine et de Laurent, l'ami d'Alain.

Gilbert

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