FAUGERES

Les 3 tours

Nous partons de Faugères par le chemin des muletiers, en direction des trois tours (les moulins de Faugères) au sommet du Mont Marcou. A l’origine il y avait 3 moulins, moulins à grain datant du XVIe siècle.

Une tour constitue le moulin, restauré dans les années 1990. Le moulin en état de fonctionnement utilise les meules d’origine de l’époque des frères Rivière (meuniers sur le site entre 1829 et 1849).

Une tour sert aujourd’hui d’accueil pour l’office de Tourisme en été. Avec une terrasse et une table d’orientation. Là la région s’offre à nous ! vue à 360°, paysages à couper le souffle.

La grotte de Soumartre

Départ du carrefour et direction vers la grotte par de petits chemins de chasseur, L’Hort de Gay, traversée de la combe de Labat. La combe franchie le sentier grimpe sec, en levant le nez nous apercevons l’entrée de la grotte. Non ! nous n’allons pas y descendre, l’entrée est étroite et nous ne sommes pas équipés. Michèle est entrée dans le trou, mais a finalement, renoncé à s’y engager, plus profondément. Un souffle chaud s’en dégage, ce qui laisse deviner une grotte, non ! plutôt un aven assez important. Les photos de l’intérieur de la grotte ont été trouvé sur un Blog de particulier. Nous redescendons au carrefour en bas des 3 tours, par un petit chemin nous offrant de temps en temps des points de vue sur le sommet du mont Marcou et ses moulins. Gilbert fait une découverte dans la forêt : une ancienne charbonnière. Direction le sentier des « Carabelles ». Un arc en ciel s’offre à nous au sommet du pic de Tantajo.

Les Carabelles

 C’est comme ça qu’on les nomme à Faugères. Visite de la première « Juliette », on salue de loin « Roméo ». Ces 2 carabelles un peu à l’écart du sentier, sont les premières restaurées, par l’association pierres sèches en Faugèrois qui gère les activités liées à la restauration des carabelles et propose des stages. Les membres de cette association se surnomment "les fourmis".

La technique utilisée pour la construction des carabelles est celle des anciens. C’est à dire sans ciment, mortier, sable, chaux… ce qui signifie en clair avoir le coup d’œil pour choisir les pierres qui s’assemblent entre elles. Le long de ce sentier on peut admirer :

- 8 carabelles portant toutes des noms de femme, Arlette, Résine, Hortense etc…Passage obligé par un lieu entièrement restauré et son totem « La Fourmi »

- Des murs de pierres sèches, parfaitement conservés avec leur « asseytadous ».

Au carrefour de « la grenouille » autre totem du coin, nous prenons d’anciennes drailles, pour retourner au village en passant devant un ancien four à chaux, dont il ne reste que la façade.

Il ne faut pas se fier à la longueur et au dénivelé de la balade (8km et 300m) pour juger de sa difficulté, les pentes sont assez importantes.