LE PRIEURE DE TIBERET

Temps idéal pour marcher

Il fait beau et pas de vent ; en route sur les hauteurs de Neffies !

Nous posons les voitures, comme d’habitude au Pioch de Clergue, quelques mètres de route, puis au niveau de la Grange Paleazy nous la quittons pour un petit sentier empierré.

Nous longeons une plantation de pins, ils ont bien poussé depuis la dernière fois ! Mais aujourd’hui, pas d’asperges sauvages ! trop sec, pas assez d’eau.

 Nous atteignons une large piste dans un bois de pins, mais place bientôt aux sentiers caillouteux qui nous mènent au col du terme.

Sa capitelle est là qui nous attend pour la pause.

Tout en dégustant, les douceurs, apportées, nous admirons les alentours. Belle vue sur le Vissou, le rocher de Cabrières avec à ses pieds le Domaine Du Temple.

 Les estomacs bien calés, direction le Col de la Borne et le petit chemin nous conduisant au hameau de Lauriol. Ce chemin Danièle va s’en souvenir et nous aussi, mais tout compte fait, plus de peur que de mal (enfin pour nous !).

 Nous poursuivons en direction du Prieuré de Tiberet. Pour ceux qui l’ont découvert aujourd’hui.

Il y avait là un établissement de l’ordre du Temple. Le Domaine du temple en contrebas en conserve le nom.   L’église Sainte Marie de Tiveret est mentionnée dès 1174. Il en subsiste un chapiteau de la nef et les fondations de l’abside à cinq pans rectilignes. Les dates de 1640 et 1837 gravées sur des claveaux de portes indiquent que l’ancien prieuré et son église ont été convertis en simple exploitation agricole dotée d’une meunerie.

Un bassin de charge, en contrebas des installations, alimentait trois moulins superposés; aujourd’hui enfouis sous la végétation. On y accède par un escalier en pierre qui débouche sous l’angle est du bassin. Ce bassin était alimenté par une conduite forcée depuis la source de Tiberet devant laquelle nous passerons.

Celà fait trop longtemps qu'il n'a pas plu, donc aujourd'hui le bassin est vide, pas plus d'eau non plus au débouché de la conduite.

 Une large piste carrossable, nous mène sur le Falgairas (qui veut dire lieu envahi de fougères). Nous nous laissons glisser rapidement en direction des voitures, nous les apercevons bientôt.