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ALPAL  RANDO
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29 mars 2024

FAUGERES

les Mates Basses

Départ du parking du caveau Vilavigne

Moins nombreux que d’habitude, mais il y aura suffisamment d’accompagnateurs pour Robert, Enzo et Sandrine qui reprend aujourd’hui.

Nous ignorons le site proprement-dit, nous l’explorerons au retour.  Le départ du petit sentier a été bien élargi, afin de pouvoir y installer l’œuvre de Jean Denant ! ça aussi ce sera pour la fin. Nous continuons le sentier au milieu d’une végétation dense de chênes verts et d’arbousiers. Sur notre gauche une Carabelle maintenant bien dégagée, premier témoin du patrimoine bâti du lieu.

Nous continuons en sous- bois jusqu’à l’embranchement du sentier venant de la Combe au Bois, qui sera notre retour vers le site.

Direction les antennes de l’Estelier, à partir de là ça grimpe. La garrigue est magnifique, de la coronille, des cystes, et des asphodèles. Le groupe s’étire, l’arrière garde essaie de déterrer des asphodèles, quand elle arrive, l’avant-garde a déjà mis le couvert.

Le temps dégagé, nous permet de voir, au loin le Mont Saint Loup d’Agde, le pic du Vissou et la plaine plus près de nous. Les entêtés s’obstinent à déterrer des asphodèles, peine perdue, elles vont se contenter de leurs fleurs.

Après une large pause au sommet nous prenons la descente par une large piste, c’est ce qu’il fallait, après tous ces chemins empierrés ! Donc nous reprenons la position latérale, 2, 3 et même plus, de front. Profitons-en ça ne durera pas !

Au niveau du Paussadou, nous abandonnons le réseau vert. Nous sommes descendus le long de la Combe Du Bois, donc il va falloir maintenant nous hisser à son sommet, c’est raide et plein de cailloux. La grimpette se termine après trois fausses alertes et nous reprenons le sentier pris à l’aller jusqu’au site des Mates Basses.

Nous y entrons par derrière à travers la forêt et partons fouiller le site. Nous commençons par deux carabelles de grandes tailles (ne faisant pas encore partie du sentier d’interprétation). C’est ainsi que l’on appelle ces constructions sur Faugères. Une particulièrement originale pour le coin, de très grande taille et carrée.

Reste à franchir le mur qui nous sépare du site aménagé, par le parc régional du Languedoc et entretenu par l’association de la pierre sèche. Ci-joint le lien pour en savoir plus sur cette association, s’il y en a encore qui ne la connait pas ! L’association de la pierre sèche en lodévois :(pierrevie.com)

Nous ne nous attarderons pas sur le sentier d'interprétation et irons directement admirer l'oeuvre de Jean Denant

Article de Midi Libre :

Jean Denant, le créateur sétois, a présenté son œuvre magistrale de 3 mètres sur 7 ! Ce grand paravent aux huit faces réfléchissantes en inox poli célèbre les murs traditionnels en pierres sèches : le mur qui sépare ; le mur qui protège ; le mur territoire. Ce paravent est troué pour "sublimer le paysage, l’ocre de la terre, l’ombre, la lumière et les couleurs saisonnales. La trouée représente la parcelle cadastrale du site des Mates basses", explique l’artiste. En plus de jouer sur les mots avec les Mattes basses, le titre À Voix basse exprime "la posture humble de l’artiste au service de la beauté naturelle du site".

 

Reste à admirer, une œuvre peut-être plus modeste, mais qui témoigne de l’engagement des membres de l’association « Pierres Sèches et de ses Fourmis » à ce site. Un magnifique soleil réalisé par Roland une des fourmis de l’association.

Dernière petite montée pour rejoindre nos voitures et en levant la tête nous pouvons voir le chemin parcouru, avec un temps qui était de la partie. Bravo à Sandrine qui a confirmé pour sa reprise, sur un parcours, pas simple pour des non- voyants.

 

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