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ALPAL  RANDO
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6 janvier 2022

CESSENON

CHEMIN DES PECHS

Compte tenu du temps, nous monterons à Coumiac autrement, en évitant les bords encaissés et à l’ombre de l’Orb. 

Départ venté par le chemin de Pizou, mais passé La Carrièrasse, on se trouve abrité du vent au niveau du Pech Alrieu. Le soleil réchauffe et nous avons maintenant le vent dans le dos.

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 Nous montons en direction de la réserve naturelle de Coumiac, quelques mètres sur la route et nous y voilà. Nous prenons le sentier de découverte pour faire la pause- café au sommet de la carrière. Carrière dans un écran de verdure, au- dessus de nos têtes, la tour de guet de Pisse Chèvre. 

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LA CARRIERE DE MARBRE DE COUMIAC

Le marbre de Coumiac a été utilisé dès le VIème siècle pour réaliser des parements et des couvertures de sépultures. En 1890, un marbrier du Jura, Nicolas GAUTHIER, ouvre la carrière qui restera en activité jusqu'en 1965. " Marbre griotte " d'une très grande qualité, il a servi à la décoration d'édifices prestigieux comme la Maison Blanche à Washington ou  la Maison de la France à Rio de Janeiro.

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C’est surtout un site géologique remarquable

Pour ses nombreux spécimens fossilisés

La carrière est d’abord un site géologique de premier ordre. Elle est considérée comme la référence mondiale du cataclysme écologique qui mettait fin à l’ère primaire il y a 350 millions d’années. A cette époque, 80 % des espèces animales disparaissaient soudain. Dans ses différentes strates, on peut observer de nombreux spécimens de goniatites, ces mollusques préhistoriques, fossilisés dans le marbre. C'est pourquoi cette dernière a été sélectionné en 1989 à Washington par le Comité International de Stratigraphie pour devenir référence mondiale de la limite Frasnien-Faménnien. La classification de ce site en tant que Réserve Naturelle Volontaire est intégrée dans le réseau de réserves géologiques du département afin de lui assurer une pérennité étant données sa valeur patrimoniale, scientifique et pédagogique.

Pour répondre aux questions de Nicole au sujet des réserves naturelles volontaires (RNV), voilà ce que j’ai trouvé.

« Les réserves naturelles volontaires (RNV)* sont des propriétés privées de particuliers ou de collectivités, protégées à la demande ou avec l’accord du ou des propriétaires au titre des espèces animales et végétales sauvages présentant un intérêt scientifique ou écologique. La propriété est agréée RNV par l’Etat, sous la forme d’un arrêté signé par le Ministre chargé de l’environnement jusqu’en 1986 et, depuis, par le Préfet de département. La durée de l’agrément est de 6 ans, tacitement renouvelable, avec la possibilité pour le propriétaire de se désengager simplement. »

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conodontes

L’endroit est propice à la pause. Les blocs de marbre abandonnés fournissent, tables et bancs. Une Pierre de référence sous un verre nous permet de repérer les différents fossiles. Alain l’a baptisé au café lors d’une mauvaise manipulation de sa timbale. Rassurez-vous il l’a rincé avant de partir !

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 Enzo quant à lui a choisi le plus beau pour se poser, juste devant 3 énormes blocs empilés, ne dirait-on pas une sorte de Cariatide.

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Après un petit passage sur la route de Cessenon à Causses et Veyran, nous reprenons le chemin des Pechs (Bourgue Rouge). Des résidences pittoresques se nichent dans cet endroit, aucun danger d’être importuné ! elles témoignent de l’originalité des propriétaires. 

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 Nous descendons en direction du ruisseau de Landeyran, complètement à sec, on le longe un moment par un ancien chemin bétonné. Ce que nous venons de descendre nous allons le remonter en longeant le ruisseau du Balcas, pour déboucher sur l’itinéraire classique et balisé.

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 Maintenant il ne reste plus qu’à se laisser glisser tout en bas, vers le village en direction de Mas Sarrazy.

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  Retour aux voitures en passant par :

Les Platanes de Mourgues.

 Ils sont devant l’ancienne campagnede Mourgues d’où leur nom (aujourd’hui Mas Sarrazy ). Quel âge ont-ils ? 200 ans dit-on. Ces platanes sont immenses. Même avec plusieurs paires de bras, pas possible d’en faire le tour, nous avons essayé.  Ils ont été répertoriés comme arbres remarquables.

La légende dit qu’ils servaient d’arguments aux mécréants dans les débats théologiques « Las platanas de Morga son pas batejadas e se pòrtan plan » (Les platanes de Mourgues ne sont pas baptisés et se portent bien !).

 Sur l’ancien domaine on trouve un ancien puit avec sa pompe qui permettait de faire boire les chevaux de la campagne.

 Dans la parcelle où il y avait des hommes en train de tailler on a trouvé des tombes wisigothiques. Les tessons de tuiles plates (tegulas) qui ont été remontés par la charrue sont visibles dans le mur qui borde le chemin situé en contrebas.

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Nos voitures sagement nous attendent devant l’aire de jeux. Sur la fin du parcours nous avions carrément chaud, peut être est-ce du aux 8km et aux 220m de dénivelé.

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