ASSIGNAN

Chapelle San Peyre et Pierre trouée

Départ habituel du parking à l’entrée du village.

Le petit chemin du départ toujours aussi agréable, ombragé, terrain souple, nous offre un moment d’échauffement pour la suite.

Après le carrefour des chemins au niveau de "la croix de la femme morte", nous attaquons les sentiers empierrés.

Passage obligée par la Chapelle San Peyre au sommet d’une éperon rocheux. Elle date probablement du 4 ou 5ème siècle. Ses ruines nous y sommes montés plusieurs fois. Allons voir à quoi correspond ses tâches orange, visibles d’en bas depuis la route !

Mais aujourd’hui nous avons pu constater qu’un projet de restauration est en cours.

Les alentours ont étés dégagés pour permettre la dépose de matériaux et bétonnière par hélitreuillage. Par qui ? Aucune indication par panneau sur le site. Serait-ce la personne rencontrée l’année dernière ?..... La brouette de Michel est toujours là ! Mais la restauration des murs n’a pas beaucoup avancé. Pas de vue du chantier, mais sur les alentours vus d'en haut. La plaine de Saint Chinian et ses éperons rocheux.

 Nous redescendons de la chapelle, au niveau de la piste, la table posée au milieu a disparue par contre les vestiges d’anciennes sépultures sont toujours là, bien présent à la vue.

 Nous repartons dans la garrigue en direction du hameau de Tudéry et de la pierre trouée. La garrigue commence à prendre des couleurs de printemps, les amandiers sont fleuris. Au dessus de Tudery nous ferons la pause, tout en admirant les alentours. Saint Chinian et la chapelle ND de Nazareth.

La Pierre trouée : Voir article précédent sur le blog de juin 2020

http://alpalpalacio.canalblog.com/archives/2020/06/index.html

Maintenant nous traversons le Causse. 

 Après ce passage un peu monotone, un joli sentier de crête nous offre une belle vue sur Babeau- Bouldoux et la forêt domaniale de Saint-Chinian. 

  Retour par un raccourci au niveau d’une vigne. Le mode de palissage, fréquent dans le coin, nous interpelle. Après avoir fouillé sur internet il s’agit du palissage en « lyre ». Voilà ce que j’ai trouvé : « La lyre forme deux rideaux de feuillage bien aérés. Elle offre ainsi une meilleure exposition à la lumière. Par cette disposition, la progression des maladies (oïdium et mildiou) est limitée. La conduite en lyre est bien adaptée aux zones tempérées tant pour la qualité que pour la production. La mécanisation de la vendange y est possible dans de bonnes conditions ».

Et comme d’habitude nous avons encore hésité, pour prendre le tout petit sentier nous ramenant aux voitures.

 Temps magnifique, beau soleil, bonne humeur générale et bienvenue aux deux nouvelles Michelle et Annie !

Martine