NEFFIES

Nous devions partir de l’avenue de La Resclauze, mais Bernard nous indique un nouveau parking place de la mairie. Nous y posons nos cinq voitures. Nous n’avons pas regretté ce choix, car cela nous a permis de connaître ce joli village.

L’église Saint Alban, en cours de restauration, la place du marché avec 2 musiciens (un en vrai, et une sculpture) et son trompe l’œil représentant :  avec la statue d’un violoniste qui semble jouer dans une petite ruelle de la cité. Un chat et une fillette écoutent attentivement la mélodie du musicien. Œuvre de Yohiko.

Sa fontaine avec sa Marianne, mais ici on dit : « Le Griffe ». En occitan cela signifie fontaine publique jaillissante. Suite à de nombreux cas de fièvre thyphoïde, et la découverte d’une importante source, le maire décide en 1879 d’offrir l’eau potable à tous ses administrés. L’inauguration du Griffe eu lieu le 4 septembre 1880 comme l’atteste l’inscription « RF 4 7bre 1880 ».

Par la montée des remparts, que nous descendons, nous arrivons au point de départ du parcours.

Tout d’abord une montée par le sentier des anciennes mines. Nous en verrons quelques vestiges, dans les bois de chênes à proximité de Cante-Merle. Et plus loin dans le bois de Bousquet.

Il y avait autrefois des mines de charbon sur Neffies. La première attestation d’existence remonte en 1380. De faible rendement elles furent vite abandonnées et c’est la pénurie de bois qui a entrainé leur réouverture au XVIII siècle. Ces mines fournissaient un charbon de mauvaise qualité, les galeries étaient souvent inondées, leur exploitation a cessé vers 1900.

 Nous arrivons au sommet et pause oblige près de la grange Paleaizy. Pendant que certains se reposent d’autres continuent leur récolte d’asperges.

Direction le bois de Bousquet. Pas simple de trouver le bon chemin. Nous avions le choix entre une petite piste, et un sentier inondé. La piste se terminait dans le bois mais la progression était impossible, donc demi- tour et nous prenons le sentier. En passant le long d’une prairie, nous avons pu épargner nos chaussures.

A la sortie du bois nous débouchons sur le plateau de Geissières. La vue est belle sur les hauteurs de Vailhan et de l’autre côté sur Neffies, Roujan, la vue sur la mer est barrée par de la brume. 

Retour tranquille jusqu’à la plaine, au passage jolie et étrange capitelle avec son toit en forme d’obus.

Retour aux voitures et flânerie pour moi, afin d’admirer les murs de soutènement de la place du marché avec ses peintures reproduisant des cartes postales anciennes et la citation de Jean Jaures : « On n’enseigne pas ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir, on enseigne et on ne peut enseigner que ce que l’on est ».

Je vous laisse méditer et si Bernard qui a de la famille dans le village, peut avoir des infos sur ces fresques, je suis preneuse !

Comments

[Maya]

Merci encore pour ce reportage documenté.

Mais j’avoue humblement ‘que plusieurs choses m’ont échappées , en raison de mon pas rapide (et pourtant sans recherche de performances☺️

Alors………il faudrait un modérateur en tête du groupe de marcheurs , pour ralentir les plus « véloces »!!😘

Bises et Bon week-end à tous