SAINT MARTIN DE DOUNARO

Départ du village de Prades Sur Vernazobre

Nous avons le plaisir de retrouver Maïté en grande forme, elle nous avait beaucoup manqué !

Du parking devant la mairie, on emprunte un petit chemin. Ce chemin borde les dernières maisons du village. Il côtoie le ruisseau du Riels et un béal alimenté par le ruisseau. Entre le ruisseau et le béal sont aménagés d’anciens jardins, lieux de pique-nique et même un lavoir.  Puis il grimpe en forêt pour atteindre la piste. Ces larges pistes vont constituer l’essentiel de notre parcours de 8.8 km avec 280 m de dénivelé.

L’environnement est boisé, pins d’Alep, chênes, châtaigniers et beaucoup d’arbousiers. De nombreux miradors de chasseurs jalonnent la piste, tous baptisés : « pot de terre » (nous n’avons pas trouvé « pot de fer »), « pins bis », « La matte nord », « La matte sud ». Pourquoi La Matte ? ce nom n’est pas donné par hasard ! nous sommes au- dessus du lieu-dit La Matte de Chavardes, ancien domaine gallo-romain. Dans notre région une matte est un lieu envahi de broussailles. Ces miradors rompent un peu la monotonie des pistes.

 Même juché sur un mirador, le point de vue sur les alentours aurait pu être plus vaste. Nous distinguons le hameau de Lugné, la piste des Eucalyptus, le vignoble autour du Rieuberlou, heureusement que nous connaissions le coin.

 La piste défile sous nos semelles pour atteindre la chapelle de Saint Martin de Dounaro. Les murs restaurés de cette chapelle constituent d’excellents sièges pour notre pose. C’est une vraie orgie de douceurs de toutes sortes, pas possible de tout goûter, même pour les estomacs les plus larges.

Pour ceux qui n'aurait pas lu la pancarte

La chapelle de Saint Martin de Dounaro

Les invasions wisigothes déferlent sur cette commune vers l'an 418. Une chapelle érigée sur une crête de montagne à Saint-Martin-de Dounaro au- dessus d’une ancienne nécropole, découverte il y a quelques dizaines d'années, elle a livré son lot d’importants vestiges de cette époque dont un pedicinus romain.  

Un pedicinus, (j’ai cherché sur internet) c’est le pied d’un pressoir à huile.

Si vous ne l’avez pas vu, cela n’a rien d’étonnant, Marie et Françoise y étaient assises dessus pour boire leur café !

 Après la pause, nous revenons sur nos pas pour reprendre la piste vers Morifont.

Nous quittons la piste pour un petit sentier, enfin une petite récréation permettant de rompre pour un certain temps, avec la monotonie de la piste. Tous en rang le long de la descente, comme sur une piste pendant la leçon de ski !

La piste nous allons la suivre jusqu’au petit sentier emprunté à l’aller.

Parcours malgré tout agréable pouvant offrir de beaux points de vue (mais pas trop aujourd’hui), environnement riche en espèces végétales.

Bruyères arborescentes, cystes,lavande papillon et ce que nous avons pris pour du muguet, c’est une variété d’orchidée (Céphalantère à longue feuille), réponse de Planet.  

Et surtout, comme nous n’étions pas obligés de regarder en permanence où nous mettions les pieds, longues discussions et quelques rencontres insolites, un cervidé qui vagabonde devant nous sur la piste. Difficile de l’identifier, trop foncé pour être un chevreuil, et trop rapide pour moi, pour le photographier.