BOUCLE LIEURAN CABRIERES - NEBIAN

La pluie d'hier n'a pas découragé tout le monde puisque nous sommes quand même 14 randonneurs présents en ce 14 mai. Après avoir récupéré Marie-Claude et Bernard dans la grande allée de platanes de Lieuran-Cabrières, nous rejoignons un vaste garadou près d'un bosquet de cyprès sur la route de Villeneuvette.

Après avoir un peu arpatégé entre vigne et taillis malgré le topo et le gps le long de la RD 128, nous rejoignons le PR balisé de jaune qui nous conduit à la carrière des Baumes d'où étaient extraites des meules en pierre d'une roche particulière constituée de conglomérat cimenté.

Nous profitons d'une belle vue sur la plaine de Nébian, ses vignes, ses oliviers et son centre équestre. Après une descente abrupte, la Dourbie est franchie par un gué aménagé avec des plots de pierre. La clôture électrique passée, nous côtoyons deux chevaux blancs qui font la sieste.

On traverse une petite route pour attaquer la montée vers la colline des Pichaures dont le paysage pittoresque fait penser à la Toscane d'après Monique (qui n'est jamais allée en Toscane !). Nous continuons sur le PR pour traverser à nouveau la RD 128 et approcher de Nébian par un sentier botanique qui nous permet d'échanger nos (mé)connaissances végétales

 Vu l'heure proche de midi, il est décidé à la majorité de ne pas visiter le village pour faire la montée vers le pioch de Navis avant de manger. Bien nous en a pris car la montée est rude, faite de pierriers, marches anciennes en rondins, raide sentier dans les buissons de chênes kermès. La souffrance se lit sur les visages mais chacun arrive en haut sain et sauf face à une barrière estampillée HV !

La pause repas est la bienvenue à mi-ombre sous de grands pins avec une vue panoramique. 

 Bien repus, nous abandonnons le balisage jaune pour descendre presque à la verticale (j'exagère à peine). Nous arrivons enfin sur un terrain plus horizontal à un carrefour de pistes et chemins. C'est là que Marie-Claude trouve un téléphone portable (eh oui, pas un fixe!). Cet objet nous met dans l'état d'esprit d'une poule qui a trouvé un couteau, puis une intuition me fait tracer un z qui permet de débloquer l'engin et joindre quelqu'un, bref le propriétaire sera au rendez-vous à l'arrivée au parking pour le récupérer.

 Pendant ce temps, nous avons franchi la Dourbie par un pont de bois pour arriver au hameau de Mas Roujou. Un kilomètre après, nous visitons le cimetière privé de la famille Ronzier-Joly vaste enclos paisible sous de grands arbres avec encore pas mal de place pour les générations à venir.

 Le guide merdoie encore un peu avant de trouver le bon chemin qui présente quelques passages bien raides avant de déboucher sur le plateau. Nous longeons le mont Mougno (316 m) et rejoignons une piste goudronnée qui nous ramène rapidement au parking.

 

Le ciel était devenu bien gris dans l'après-midi mais nous avons échappé à la pluie. Nous avons juste chopé une ramade dans la voiture sur l'A75.