Pic de La Coquillade

Depuis la Borie Nouvelle.

Trois voitures pour quinze personnes, le covoiturage est optimal. Les lacets de la petite route qui monte au hameau de la Borie Nouvelle sont si serrés que les chauffeurs doivent se reprendre dans les épingles. Nous garons les voitures au départ de la piste forestière qui conduit au sommet convoité en ce dernier mardi de mai. La piste est carrossable car le pic est équipé d'antennes télécom et d'une tour de guet pour surveiller les incendies, mais nous, nous irons à pied avec, pour certains, trois jours d'Aubrac dans les gambettes.

Rapidement nous quittons la piste pour rejoindre le départ théorique de la trace enregistrée. Avec Aigues- Vives, la Liquière et Lenthéric, La Borie Nouvelle est un des cinq hameaux dépendant de la commune de Cabrerolles. Après avoir admiré le four banal, j'emmène le groupe par deux fois dans des divagations épineuses ponctuées du vacarme de chiens de sanglier... Ça commence fort.

A la decharge de Gilbert je dois ajouter que ce n'est pas sa faute, c'est les GPS qui bornent mal à cet endroit. Nous avions eu le même problème la dernière fois, il ne s'en est pas rappelé. J'avais chargé Alain de le lui dire mais il a oublié.

Nous trouvons enfin le bon chemin parfois plat, parfois descendant à l'ombre des châtaigniers ce qui Interroge, certains sachant que notre objectif culmine à presque 700 m d'altitude. Peu après le carrefour avec le PR de grande traversée de l'Hérault, nous montons enfin, toujours à l'ombre jusqu'au sommet de la Dentiliade (671 m) qui offre une belle vue sur la vallée de l'Orb, le château de Mourcairol et la chapelle Saint Michel et plus haut le Caroux et autres sommets des hauts-cantons.

Une fois arrivés à la piste et malgré l'heure avancée (11h30) nous faisons une rapide pause- café dans un camp de base improvisé, puis l'équipe se sépare en deux groupes : les candidats à l'ascension finale et les autres...

Pour ceux qui montent, Marie nous fait découvrir un sentier ombragé qui contourne le pic par le Nord, pour le rejoindre par le chemin qui vient du col de la Balque. Arrivés au sommet, nous profitons du paysage sans nous attarder car les installations techniques sont bruyantes et l'heure est avancée.

Nous rejoignons le reste de la troupe avant les voitures et il ne nous reste plus qu'à rentrer au bercail pour un repas bien mérité et peut-être une petite sieste réparatrice.