Saint Chinian

Capitelles et four à chaux.

Ou: Histoire de : plâtre, chaux et pierres (sèches) au-dessus de Saint-Chinian

Nous avons eu la surprise de trouver la route barrée à l’entrée de Saint Chinian. Demi- tour, pour prendre la rocade au-dessus du village et arriver au parking du Moulin où nous laissons nos voitures. Heureusement qu’il est vaste ! Nous tournons le dos au moulin pour se diriger vers le Pech Des Cabanes. Vite nous trouvons la garrigue et ses parfums, ce que nous fait remarquer Robert, bien avant que l’on s’en aperçoive.

  Pause- café au niveau d’une cuve DFCI. Certains profitent de son banc pour s’installer confortablement, pour les autres, c’est débrouillez-vous ! un petit coup d’œil aux alentours et départ pour le four à chaux de Cébazan.

 La chaux :

Ce four ancien entièrement restauré date du XIX siècle. Nous en avons rencontré un premier au Vignalet. Autrefois (bien qu’il n’était pas encore question d’empreinte carbone), on avait le soucis d’économiser pour le transport des matériaux, on produisait là où on en avait besoin. On avait tout sur place : le calcaire et le bois de la garrigue pour alimenter le four.

Le temps passe vite en si bonne compagnie ! on va au plus vite, donc par la route.

Pour rencontrer le plâtre.

Direction donc, Le moulin Du Rocher : restauré en moulin céréalier, le Moulin du Rocher était à l’origine un moulin à plâtre.

Le four à plâtre, (hélas nous n’en verrons que les ruines), était construit de la façon suivante : Une couche de bois placée au fond du four, recouverte de morceaux de gypse en respectant une granulométrie décroissante de la base vers le sommet. Le bois est mis à feu. Au bout de 3-4 h, de combustion, la transformation du gypse en plâtre est accomplie. A la fin de combustion on écroulait la voûte et on récupérait le tout en le battant pour obtenir une poudre d’où l’expression « être battu comme plâtre ». Plus simple était de le broyer à l’aide d’un moulin de type céréalier.

Reste la rencontre avec la pierre sèche,

Les Capitelles

Bien que nous ayons déjà rencontré la Pierre Sèche, tout le long de notre parcours (murets, capitelles, cabanes) nous partons parcourir le sentier des Guitardes, pour ses capitelles, mais aussi pour les points de vue sur Saint Chinian, ND de Nazareth et au loin le Caroux.

 

 

Ce que vous avez pu prendre pour des murs écroulés sont des « l'oscas » c’est-à-dire des passages pour guider les troupeaux d’une parcelle à l’autre, ce qui permettait aux bergers de compter plus facilement les têtes de bétail.

 

Il se fait tard, le groupe retourne aux voitures par le chemin goudronné, sauf 2 électrons libres qui empruntent à nouveau le sentier des Guitardes, pour profiter jusqu’au bout du point de vue.

Rando menée par Maïthé, qui a bien su s'adapter aux aléas du groupe.