PARDAILHAN

les crêtes des Avant-Monts

 Moins deux sur mon balcon à 7 heures du matin : il ne faudra pas oublier bonnet et gants dans le paquetage de ce 3 décembre. Je reçois deux appels avant le départ : Michèle H m'informe qu'elle vient de décider de nous accompagner, Cathy D me fait part de son désistement  à cause d'un problème de voiture. 

Trois véhicules suffisent pour acheminer treize candidats marcheurs au col des Deux Aires qui est aussi le col des deux citernes à côté desquelles nous nous garons. Tout le monde est prévenu : le principal de la dénivelée se fera dans la première partie du parcours.

  Une succession de sommets et de cols va nous faire jouer les montagnes russes. Après le col de Marcory nous gravissons péniblement le roc du Clocher qui culmine à 800 m. Arrivés à ce premier sommet, la majesté du paysage nous fait oublier toute fatigue. Bien réchauffé par le soleil matinal chacun fait son panoramique des blanches Pyrénées aux côtes languedociennes. Nous prolongeons le plaisir en faisant la pause-café.

 Pour rejoindre le sommet suivant (813 m) dont le nom ne figure pas sur les cartes, il nous faut d'abord redescendre au ruisseau de Salabert (745 m). La tour de guet de Crabies se profile sur le prochain éperon : après une nouvelle descente, nous remontons pour atteindre ses 822 m. Ce sera le point culminant de la journée. Outre la tour d'observation, une grande antenne de télécommunications occupe l'espace. Coté route de Saint Pons, on aperçoit la grande carrière et quelques éoliennes qui tournent mollement.

 

  Comme il n'est pas encore midi, nous poursuivons notre chemin vers le sud. Un moment d’inattention  me fait louper le sentier en épingle sur la gauche. Cette erreur d'aiguillage est finalement une chance car nous tombons sur l'endroit idéal pour pique-niquer : un bon soleil, une vue sur la vallée et quelques rochers pour s'asseoir. 

  Après le repas, nous revenons sur nos pas et décidons de passer par Copujol, un des dix hameaux constituant la commune de Pardailhan mais ce projet est abandonné car le sentier figurant sur la carte est absent sur le terrain.

 Pour rejoindre le GR 77, nous "bartassons" pas mal à travers les châtaigniers avant de retrouver le bon chemin. Dans un champ clôturé avant le hameau de Pez, un lama nous dévisage avec dédain. Les marques rouge et blanc du GR nous accompagnent jusqu'à la RD 176 au débouché de laquelle un groupe de chasseurs oranges termine sa journée. Nous ne boudons pas la dernière portion en bitume qui nous permet de revenir tranquillement au parking de ce matin.