LAURENS

Le bois de Fouisseau

Départ après Laurens sur la route en direction de Roquessels, après les carrières de marbres de Laurens, encore en exploitation.

• Le Marbre noir de Laurens dit « Noir Saint Laurent »
• « A Laurens l’extraction du marbre noir se situe dans le quartier de la gare. Sa renommée rayonnait dans le monde entier.

              Ce marbre a été utilisé en premier dans les églises (autels - bénitiers – statues- colonnes) puis pour les Monuments publics (Trianon – Château de Rambouillet) pour décorer les maisons cossues (cheminées – escaliers- fontaines)

               Sur la départementale 136 en 1885, Jean Batiste Anglade découvre un nouveau gisement de marbre plus pur que celui du quartier de la gare. En 192O, les demandes sont importantes pour faire les monuments aux morts de la guerre 14-18. J.B  Anglade fournit le marbre nécessaire à Injalbert, célèbre sculpteur de Béziers »

Ce qui était prévu

 Bien que l’on soit nombreux (23) nous avons pu stationner toutes les voitures en bordure d’un chemin de vignes.

Aujourd’hui nous faisons le parcours dans l’autre sens. Nous entrons dans le bois de Fouisseau par un petit sentier, pour déboucher sur une piste afin de nous éviter un bout de route. Et direction le plateau de Sauve Plaine qui a brûlé il y a quelques années et sur lequel un pompier y a laissé la vie.

Ça et là sur les chemins des blocs nous rappellent que nous sommes proche des carrières de marbres, encore en pleine exploitation à Laurens. Ils servent en empêcher le passage des quads et des VTT. Sur toute la traversée du plateau de Sauve Plaine, nous rencontrerons différents obstacles, merlon, fossé etc, visant en empêcher la détérioration du lieu par ces engins.

Mais aussi le troupeau de vaches. Les pauvres la pitance est maigre ! pas de belles prairies, mais un parterre de garrigue avec beaucoup d’asphodèles pas encore fleuries, quelques jonquilles, orchidées et des iris sauvages.

Au lieu- dit Les Touris, halte pour se restaurer. Nous avons le choix parmi toutes les douceurs, Marc a transporté tout un saladier de bugnes faites maison dans son sac à dos. Depuis le plateau nous apercevons, les Pyrénées bien enneigées, le village de Roquessels, le pic du Vissou

Un dernier obstacle à franchir avant de reprendre les grandes pistes, c’est l’occasion de faire une photo du groupe presque complet, et pour Claude de Michel de plaisanter avec Marie Claude.

Un petit contingent de cinq personnes sont à la traine à cause d’un arrêt technique, les autres partent comme des flèches. Pas trace d’eux à l’horizon, croyant qu’ils se sont trompés, nous partons sur un autre chemin, en les prévenant que nous nous nous dirigeons vers les voitures. Voici l’explication des deux couleurs sur le tracé du parcours. Nous ne tardons pas à les rejoindre.

Nous terminons notre parcours, par le petit sentier pris au départ, pour rejoindre nos voitures.

L'imprévu

Arrivée aux voitures Nicole s’aperçoit qu’elle a perdu toutes ses clés ! Gilbert et Alain se proposent de partir à leur recherche. Retour au parking de Lignan, elles ne sont pas là ! retour sur le tracé de la rando. Après quelques km, les clés sont là à l’emplacement de la pause-café. Ouf ! Nicole est soulagée. 😀