Laurenque

Suite de l’empreinte wisigothe de Saint Nazaire de Ladarez

Départ de Laurenque petit hameau installé à même la roche (schiste noir), toutes les maisons sont construites en pierres plates. Une dame rencontrée, dans le hameau nous a confirmé qu’il compte une trentaine d’habitants à l’année. Toutes les maisons comportent des arcades.

Direction Rouvigno

Planté sur son promontoire, au bout de nulle part, le hameau de Rouvigno compte 10 habitants. Nous continuons notre ascension en suivant le GR 787.

Puis un fois en haut, toute à droite ! nous suivons une grande piste en sous- bois. Malgré la végétation assez abondante, Gilbert nous trouve l’entrée d’une ancienne mine de charbon. Il passe devant et nous suivons. Nous apprécions la fraicheur de l’endroit.

A partir de là nous allons naviguer en sous-bois à la découverte de la chapelle wisigothe Saint Jean de Calem. « Cette chapelle se trouve à l’extrémité nord-ouest de la commune (saint Nazaire de Ladarez), au croisement de deux voies : le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle venant du sud et l’ancienne voie romaine Béziers-Cahors venant de l’est. Aujourd’hui ruinée, il n’en reste plus que les murs. La chapelle comprend une nef de plan régulier orientée ouest-est, prolongée d’un chœur séparé de la nef par un arc triomphal dont il reste la base des supports. L’accès à l’édifice se fait côté sud. Elle est caractérisée extérieurement par la présence d’un chevet plat rappelant,  avec l’arc triomphal intérieur, les caractéristiques des petits édifices pré-romans ».

Puis direction à travers bois : les ruines d’un village wisigoth. Comme ils ne risquent pas de nous importuner, nous nous posons près d’une grande dalle (la pierre du sacrifice) baptisée ainsi par Marie Christine, ce qui ne nous a pas coupé l’appétit. Gilbert avait pensé à tout et nous avons pu trinquer à la santé des wisigoths…. 

 Poursuite des fouilles du coin à la recherche d’autres vestiges. 

On va entamer le retour. Après quelques hésitations, nous trouvons le chemin qui doit nous mener vers la combe Barral.

 La descente de la combe n’est pas facile, mais se fait sans problèmes.

Nous arrivons aux ruines de Souydou. Après avoir traversé les charbonnières et « le champ de pommes de terre ».

 Un peu d’histoire sur Souydou. Avant d’être une métairie prospère, on retrouve la trace de Souydou comme étant un oppidum qui défendait le chemin de Laurenque.

 Plus tard au moyen âge c’était un passage qu’empruntaient les pèlerins pour se rendre à St Jacques de Compostelle.

Cette métairie très importante dépendait de Saint Nazaire de Ladarez (d’ailleurs la voie romaine qui descend à St Nazaire passe tout près de là).

Comme nous avions le temps nous explorons les ruines.

Le corps de l’habitation principale, le puits, le four à pain, le « secadou », les écuries et l’ancien pressoir.

Nous reprenons la descente, par un petit chemin, passant près des citernes qui permettaient d’irriguer les cultures. Il y avait même une source qui aujourd’hui est tarie mais qui existait encore entre les années 1950 - 1960.

Nous suivons ce petit chemin avec une descente assez raide. Il longe le ruisseau de Souydou, hélas sans eau aujourd’hui.

Bilan : 14.5km et 540m de dénivelé. Nous n’avons souffert de la chaleur qu’en bas du chemin, lorsque nous avons retrouvé la piste. Retour un peu long . Marc a repéré un « garadou » ; la prochaine nous partirons de là.