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ALPAL  RANDO
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27 mai 2021

CAUSSES ET VEYRAN

Causses Le Lac

Aujourd’hui nous ne ferons pas une boucle .

Départ de l’autre côté du village en direction de Coste Longue et retour à l’entrée du village.

Pendant que nous enfilons nos chaussures, Alain et Bernard vont positionner une voiture à l’entrée du village, pour nous éviter la route au retour.

Nous avons à peine le temps de nous chausser, qu’ils sont déjà de retour.

Direction Coste Longue entre garrigue vignes et anciennes carrières. Le chemin est facile tout le long du ruisseau de Landeyran.

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Il va falloir traverser le Pech de Viranel. A proximité d’une ancienne carrière nous faisons la pose car l’endroit est ombragé et il commence à faire chaud. Après un passage dans un environnement moins dégagé, nous débouchons sur le pech Les Prats Poujol au- dessus du Lac.

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 Le Lac

C’est à l’origine une carrière d’argile. Le matériau extrait servait à la Tuilerie de Cessenon construite dès 1860. Cette tuilerie, grande consommatrice d’argile, de sable et d’énergie était installée à proximité de plusieurs carrières d’argile, d’une rivière et d’une voie ferrée qui permettant l’apport de charbon et l’exportation des tuiles.La tuilerie cessa son activité en 1981. Après l’arrêt de la carrière, l’eau a envahi les lieux. Le lac mesure aujourd’hui 27 mètres de profondeur.

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Du lac nous remontons vers La Cessane, le coin est boisé jusqu’au lieu- dit le Cadenas où nous retrouvons la garrigue.

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Jusque là, le parcours s’est déroulé comme prévu, la suite sera plus difficile. La descente jusqu’au ruisseau du Bouisset se passe sans encombre, mais impossible de trouver l’endroit pour le franchir.

Nous empruntons un petit sentier qui remonte en direction de la route, le débouché sur celle-ci présente une forte pente, mais pas le choix il faut la monter. Ouf on débouche sur la route et on se laisse glisser tout doucement pendant qu’Alain et Bernard vont récupérer les voitures à l’autre extrémité du village.

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Nous avons tout le temps de voir les deux piliers romains plantés dans la vigne. Leur origine a donnée lieu pendant longtemps à plusieurs interprétations. Reste d’un aqueduc en bois, tours à trophées ?  Celle qui prévaut aujourd’hui est celle-ci. 

 « La présence romaine persiste sous la forme de deux piliers cylindriques, plantés au beau milieu d’une vigne. De multiples théories ont essayé de donner un sens à leur présence sans réel succès.

Les recherches sur les « Techniques hydrauliques antiques oubliées ou disparues » de Roland Haurillon et les fouilles archéologiques qu’il a menées à Causses et Veyran en 2015 ont définitivement levé le voile sur ces curieuses piles. Elles faisaient partie d’un réseau d’irrigation depuis la source des Robinets, qui existe toujours dans le village, jusqu’au site de la villa romaine de La Plecho, en passant par le Champ de Plomb. Elles permettaient de transporter l’eau sous pression, par une conduite souterraine en plomb à travers un large vallon, sans risquer « le coup de bélier » bien connu des plombiers : six colonnes de pierre en opus quadratum, alignées et espacées de 70 m et dont la plus haute s’élevait à 17 m, faisaient remonter l’eau dans des bassins d’air situés à leur sommet selon le système du siphon inversé. Le plomb a disparu, mais les fouilles ont mis au jour les murets de fondation de ces conduites reliant les colonnes, comprenant tous les 3 m des plots maçonnés correspondant aux raccords des tuyaux en plomb, et de chaque côté des colonnes des plots correspondant aux coudes dirigeant la conduite vers le sommet des colonnes.

Au lieu d’imaginer des tours trophées romaines ou un aqueduc irréalisable en bois, que n’a-t-on écouté attentivement les vieux du village, qui nous parlaient de la « source des robinets » (les robinets qui se greffaient le long de la conduite), des « pilas » (en occitan « bassins de pierre ») et du fameux « champ de plomb. »

Ce dispositif bien connu de la Rome antique, appelé « souterazi » par les Ottomans, existe à Pompéi, en Turquie, à Alger, en Espagne. On en recense de rares vestiges en France. »

 

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Bref! une belle journée, ensoleillée, peut-être un peu trop. Un peu de fatigue, après 8.7 km et 230m de dénivelé, des fleurs à foison, et de la bonne humeur.

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parcours

 

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