MONTOULIERS

Roc Tremblaïre et grotte de l'Ermite

Aujourd’hui nous partons de la fontaine romaine au pied de la grotte de La Baume.

La fontaine romaine

La construction de cette fontaine est attribuée aux romains, dont la présence sur le territoire est notamment attestée par le passage de la voie antique à proximité de la fontaine.

Elle a été creusée à même la roche sur une longueur de 50 mètres. Un vaste bassin en forme le fond et recueille les eaux des collines voisines. Difficile à voir, car le bassin est fermé par une grille. Au siècle dernier c’était la seule source d’eau du village.

L’abreuvoir lui est bien visible a vu d'innombrables générations de chevaux, moutons et chèvres se désaltérer de l'eau suintant de la voûte tapissée de capillaires.

 Montée par un petit sentier en corniche au- dessus du ruisseau de Loncayrolle, bien vite nous entrons dans une forêt de pins, assez mal en point, la progression est plus facile.

 Nous traversons une piste goudronnée sur quelques mètres pour nous plonger en face en direction du Plot de Saint Jons, dont nous allons faire le tour. Passage par un joli point de vue sur la vallée de La Cesse, nous sommes au sommet du plateau avec les rochers sous nos pieds.

 Nous longeons ce plateau un moment avant de prendre la descente vers le roc Tremblaïre. Descente très pentue, mais aujourd’hui, malgré la difficulté Enzo guidé par Marc, aidé par Gilbert et Alain s’en sort sans trop de problèmes. Le rocher est là, nous y ferons la pose.

 Roc Tremblaïre.

C’est un impressionnant menhir de 5 ou 6 mètres de haut, qui s’élève seul au milieu d’une colline. Il est vraiment majestueux. Le coin fort bien dégagé grâce à l’association Bize Minervois, favorise sa mise en valeur.

Une légende bien connue s’y rattache : « Chaque année, dit-on, au solstice d'été durant la nuit du 21 juin, ou en hiver à minuit le soir de Noël, le rocher tremble. Célibataires, faites-en trois fois le tour et assurément vous vous marierez dans l'année. On y croit un peu ... certains le vérifient encore ! »

 Après la pose à nous les belles pistes du travers de Verdeyre.

La grotte de l'Ermite

Halte pour l’aller- retour à la grotte de l’Ermite. La majorité du groupe le fait, pendant que d’autres, nous attendent sur la piste.

Une des 4 grottes de Bize autre appellation : Lasfonds ou  grotte du moulin.

Aux nombres de 4 La grande grotte ou grotte Tournal, la petite grotte, la grotte des arcades et la grotte de l’Ermite. Les arches à côté de la grotte de l’Ermite sont les restes d’une cavité décapitée.

Si les Grandes et petites Grottes ont étaient fouillées, celle de l’Ermite n’a pas fait l’objet de beaucoup de visites de la part des chercheurs successifs.

 Descente pas facile, mais nous allons doucement nous sommes prudents. Le sentier s’arrête nous devons franchir un morceau de la falaise pour accéder à la grotte.

Le franchissement est facilité par la pose d’une corde ancrée à la paroi. Elle sera aussi bien utile pour remonter.

Nous descendons à tour de rôle, ceux qui attendent leur tour, peuvent admirer à leur pieds La Cesse, d'ici nous l'entendons couler et sur la gauche Les Arches des grottes de Bize ainsi que les asphodèles en fleurs. Nous y sommes ! "Groupie" est aussi du voyage.

Le point de vue est magnifique à travers ses ouvertures, sur le Caylar, massif au- dessus de Bize et la tour de Boussecos. Comme l’entrée est discrète, difficilement repérable de loin, selon les gens du coin, à l’époque, le garde champêtre ne manquait pas de s’y planquer, pour surprendre les braconniers.

 

 

Bien que rude, la remontée de la grotte est vite avalée.

 Retour par de larges pistes ce qui nous laisse l’occasion de compléter la récolte d’asperges et d’admirer les premières fleurs de la garrigue.

 L’arrivée au village se fait par un petit sentier, la vue plongeante sur le village est belle.