CABRIERES
Sentier médiéval
Départ habituel du parking de la cave de L’Estabel pour faire le sentier médiéval. Lorsque nous descendons des voitures le vent souffle fort et certain se trouve dépourvu de veste pour l’affronter.
Voilà pourquoi vous pouvez apercevoir Gilles avec un espèce de sac poubelle sur le dos.
Nous allons faire le circuit à l’envers. Car pour Enzo il vaut mieux monter un passage délicat que le descendre. Ce choix s’avèrera judicieux, car en plus , nous seront abrité du vent, tout le long du parcours (sauf au sommet de la plateforme).
- Le château de Cabrières
Edifié sur un éperon rocheux, il entrera dans l’histoire, lors de la campagne du roi wisigoth Théodebert, il fut mainte fois détruit, et définitivement rasé par le duc de Montmorency en 1585. C’est à partir de là que les habitants du village au pied du château, quittent Le site de la Cisterne, pour s’installer à l’emplacement du village actuel.
- Le fabuleux destin de Deutérie.
En l’an 533, lorsque Théodebert, petit-fils de Clovis, décida de conquérir la Septimanie, Deutérie était la châtelaine de Cabrières. Après avoir conquis le Lodévois, pris le château de Dio et soumis Béziers, il se retourna vers la forteresse de Cabrières. Il envoya un ultimatum à Deutérie qui répondit par un message de paix et de soumission. C’est en prenant Cabrières qu’il rencontra Deutérie. Il s’éprit d’elle et en fit sa concubine. Ils eurent une fille, puis l’épousa.
Nous quittons, rapidement les vignes, le goudron, pour entamer la montée vers le château ou plutôt ce qu’il en reste ! Quelques pans de murs d’anciennes habitations et de la chapelle St Rome.
Aujourd'hui Enzo choisit Marc
Seul reste bien visible: la citerne, près de laquelle nous ferons la pause.
Pendant la pause, Bernard donne lecture, d’un poème de Michèle à l’attention de Enzo ! texte relatant son ressenti lors de la précédente sortie. Je vous le livre.
Tu vois Enzo
Nous allons monter là-haut
Alors, … attention
Pas de protestation
Et Enzo avance prudemment
Se tenant à mon sac…en discutant
« Ici il y a des cailloux
Attention à mes genoux
Ah ..là ça descend vite
Gare à mes chevilles…
Michèle je dois tester
Avec mes pieds
Mais tu vas trop vite
Je perds le relief du sentier
Tiens, on n’entend plus Alain
Il a dû se perdre en chemin …
« Chut Enzo ;
Je veux écouter les oiseaux »
Et Gilbert veille,
Bernard conseille
Alain rassure.
Et Enzo reprend
« On est encore loin…
Ou là là …c’est encore pentu
Tiens ce chemin est tordu
Mais c’est un raccourci
La piste est par ici »
Les oiseaux je ne les ai pas entendus
Je marchais vite sur les chemins pentus
Et Enzo m’a congédiée
Préférant Bernard qui a su le rassurer
Je n’aurai pas encore ce diplôme convoité
De guide pour malvoyant qu’il faut accompagner.
Après cet intermède, une partie du groupe, fait l’ascension jusqu’à la plateforme, sur laquelle était construit le château. Ça valait le coup, la vue est belle et bien dégagée.
Nous redescendons par un chemin boisé, sorte de draille.
En arrivant au village, Marie Claude attire notre attention, sur ce, que l’on aurait pris pour une plante bien fleurie, c’est un câprier.
Après l’abri de bus joliment décoré, nous retrouvons nos voitures.