VAILHAN

BOIS DE CANTEMERLE

Départ du parking du barrage des Olivettes à Vailhan.

En tenant compte de la pluie de la veille, nous partons par le petit chemin et reviendrons par la piste.

Bien nous en a pris ! le terrain est glissant et très accidenté. Nous ne sommes pas les seuls à pâtir dans la montée, un groupe de jeunes, derrière nous sont aussi en difficulté, si l’on en juge par leurs cris. J’essaye de les motiver en faisant référence à notre âge et à la présence d’un non voyant dans notre groupe. Ça bouchonne un peu, malgré notre proposition ils ne souhaitent pas, ou ne peuvent pas nous doubler, « non, merci ça nous arrange » répondent-ils.

 Nous arrivons au sommet le paysage a changé, nous sommes en garrigue, avec tout ce que cela implique, végétation rase, chemins empierrés. Trop tôt pour s’arrêter à la table, direction le point de vue : Le village de Vailhan, le barrage et sa retenue d’eau, les montagnes en face.

 

 Une petite boucle en direction du Fenouillas, on aurait pu s’en passer, rien de plus, que la garrigue à voir. A la fin de cette petite boucle, pause- café dans une clairière au bord de la piste.

La piste, toujours la piste, jusqu’à notre arrivée. On aurait pu en éviter un morceau, en descendant plus rapidement, le chemin est là, on hésite, si c’est aussi glissant qu’à la montée?... Bon on assure on fera le grand tour. Quelques beaux points de vue rompent la monotonie de la piste, bordée d’arbousiers et de chênes. Au loin Mas Rolland, le hameau de Crozes, le lac ne sera visible qu’à travers de rares éclaircies dans la végétation.

En vue du barrage le paysage s’ouvre, c’est beau j’en profite, pendant que la majorité du groupe à pris le pas des chasseurs alpins. 

 Ce lac artificiel a été créé suite à la construction du barrage pour écrêter les crues de la Peyne. Crues ravageuses surtout celle de 1989 à Pezenas. Construit en 1986 comme il a fallu 4 ans pour le remplir, la mise en eau s’est terminée en 1993, suite à 4 années de sècheresses.

 Le village avec au-dessus la vierge, les ruines du château, l’église St Julien et son presbytère transformé en restaurant "l’Aponem", cité dans tous les bons guides gastronomiques. Les différentes « Roques » qui entourent le village.

 

 

Les voitures sont là. On s’est quitté rapidement car il était tard.