SAINT NAZAIRE DE LADAREZ

Départ du caveau de Madalle.

Un grand parking avant le domaine nous permet de caser toutes nos voitures (7). Aujourd’hui le groupe est nombreux, soit la rando promise était bonne, soit nous étions impatients de nous retrouver. Difficile aujourd’hui de faire renter tout le groupe dans la photo (27 personnes).

 Peu après le domaine de Madalle, nous prenons un petit sentier en garrigue qui va surplomber la route. Le village est bientôt là.

  Le garage ouvert d’une maison, nous permet de voir l’animal totémique du village : un écureuil. Le village se nomme, en occitan « Sant Nasari de Las Avelhanas », avelhanas veut dire : noisettes, spécialité du coin, mais surtout son « pastis », qui est un gâteau à la noisette. La fête de la noisette a eu lieu récemment (le 23 octobre).

Sur la place l’attention du groupe est surtout focalisée, sur les attractions du jardin public, plutôt que sur les deux pierres représentant, l’une l’insigne d’un forgeron, l’autre le sceau de Raymond Trencavel.

Bon! maintenant que tout le monde est bien échauffé, on peut attaquer la montée en direction du Pech de La Suque.

La première partie de la montée se fait sur dalles glissantes, comme il avait plu la veille, nous avions choisi de faire le parcours dans ce sens. Un petit méplat, un peu plus dégagé, abrité et ensoleillé, nous permet de faire la pause habituelle.

 Nous débouchons sur une piste, pour la quitter rapidement, un petit sentier caillouteux et un peu envahi nous mène tout en haut. 

Nous atteignons le Clapassou et là dilemme vas-ton jusqu’en haut du Pech de la Suque? On hésite, mais finalement Marc tranche : tu as annoncé Le pech, on y va ! sinon il y a tromperie sur la marchandise. Il démarre et tout le monde suit. Ce nest pas le chemin le plus court pour atteindre le pied du Pech. Comme c'est un aller-retour, nous reviendrons par l’autre chemin au retour !

 Le Pech de la Suque

Sur le pech de la Suque, “la grande muraille”, monte vers le sommet à 407 m d’altitude. Elle est large de 2 m à sa base et longue de 140 m avec un retour, à angle droit, de même largeur. On pense que ce sont les vestiges d’un enclos fortifié ou un ancien oppidum gallo-romain. C’est en effet un excellent poste d’observation.  Du sommet, la vue s’étend au sud sur la plaine biterroise, de la montagne d’Agde au massif narbonnais de La Clape. Au nord, on peut surveiller les hauteurs de La Lande. 

 

 Le Clapassous

Maintenant nous allons traverser tout le plateau du Clapassous. Le site géologique du Clapassous est un étalon mondial d’une séquence de l’aire primaire. 

 

Au bout du Clapassous, le col de Tribes, facile à repérer d’en bas grâce à son pin, qui se détache de la crête.

Le groupe s’est pas mal étiré, un regroupement s’impose avant d’entamer la descente du chemin du Gravennas, lequel débouche dans une vigne, puis sur la route. Bien que d’en haut on n'en distinguait qu’une, nos voitures sont bien toutes là. Ouf ! nous allons pouvoir rentrer.